Obtenez un devis

Transformation numérique et fabrication

Dans la première partie de cette série de 4 articles sur la transformation numérique (DX), nous avons défini la DX, discuté de ses avantages, des 4 types de transformation numérique et des raisons pour lesquelles les entreprises peinent à instaurer de nouvelles technologies. Dans les 3 prochaines publications, nous verrons comment la transformation numérique affecte différents secteurs et les enjeux de sécurité qu’elle crée pour les équipes de sécurité informatique. Commençons par le secteur manufacturier.

 

L’incidence de la transformation numérique dans le secteur manufacturier sur les entreprises, leurs fournisseurs, leurs clients et d’autres tiers est absolument stupéfiante. Qu’il s’agisse d’entreprises vendant des machines de précision ou des matériaux de construction en ligne, la technologie peut aider les organisations de plusieurs façons. Les technologies numériques aident les fabricants à améliorer leur efficacité opérationnelle et à optimiser différents secteurs de leur activité, du développement de produits à la chaîne d’approvisionnement.

Systèmes de sécurité Hitachi - Transformation numérique et fabrication

Les technologies de fabrication de pointe présentent de nombreux avantages, comme aider les entreprises à adopter des modèles commerciaux numériques, à s’adapter plus rapidement aux changements, ou même à les anticiper avant qu’ils ne surviennent, ce qui est d’une importance cruciale pour la fabrication. Il n’est pas surprenant qu’IDC s’attende à ce que d’ici la fin de 2022, 50 % de tous les fabricants investiront dans de meilleures résiliences, analyses des données et intelligences artificielles pour encourager la fabrication intelligente.

 

La transformation numérique dans la fabrication comprend l’amélioration des processus de fabrication traditionnels, des produits et de la main-d’œuvre grâce à des technologies numériques, telles que les logiciels d’automatisation, le commerce électronique, les capteurs, les robots industriels et plus encore.

 

L’objectif de la transformation numérique dans le secteur de la fabrication est :

 

L’état du secteur manufacturier est en constante évolution en raison de la volatilité des contextes international, économiques et politiques. De plus, de nombreuses entreprises manufacturières ont été gravement touchées par la pandémie et ont dû s’adapter rapidement pour rester à flot.

 

En dehors de ces changements, nous assistons à de nombreux progrès technologiques qui promettent de révolutionner le secteur. Les réseaux aux capacités améliorées par la 5G, l’intégration de l’Internet des objets, de l’industrie 4.0, de l’apprentissage machine et de l’analyse prédictive axée sur les données ont tous une répercussion sur le secteur manufacturier. La transformation numérique a engendré une nouvelle vision des usines intelligentes, axées sur une efficacité et une durabilité accrues.

 

 

Création des « usines intelligentes » et de la quatrième révolution industrielle

La quatrième révolution industrielle (ou Industrie 4.0) a commencé. Après la machine à vapeur, le tapis roulant, les appareils électroniques et les ordinateurs, voici maintenant les systèmes intelligents et connectés. Selon Gartner  « Le concept d’usine intelligente est utilisé pour décrire l’application de différentes combinaisons de technologies modernes afin de créer une capacité de fabrication hyperflexible et autoadaptable. » Pour résumer : les usines intelligentes sont le symbole de la révolution industrielle 4.0. Elles présentent l’occasion de créer de nouveaux modèles d’efficacité et de flexibilité en reliant différents processus, flux d’information et intervenants (travailleurs de première ligne, planificateurs, etc.) pour les fluidifier. Les usines intelligentes peuvent également être appelées « usines numériques ».

Systèmes de sécurité Hitachi, révolution industrielle et usine intelligente

Les usines intelligentes et l’Industrie 4.0 sont le visage de la quatrième révolution industrielle apparue ces dernières décennies. Elle s’appuie sur les fondements de la révolution numérique, mais avec un tout nouveau niveau d’interconnexion grâce à l’utilisation de l’Internet des objets. La communication machine à machine, ou M2M, en plus de l’Internet des objets, permet d’autonomiser les machines intelligentes, qui peuvent ainsi s’évaluer et se diagnostiquer sans intervention humaine.

Cette nouvelle vague de fabrication intelligente utilise l’accès aux données en temps réel pour stimuler la productivité et la production, pour une meilleure efficacité et en posant les bases de ce que nous appelons les « usines intelligentes ». Le Forum économique mondial qui s’est tenu en 2016 à Davos, en Suisse, avait pour thème « Maîtriser la quatrième révolution industrielle ». La conférence, qui a duré une semaine, a réuni des dirigeants d’entreprises, des investisseurs, des représentants du gouvernement, des scientifiques, des prix Nobel et des journalistes venus du monde entier. La réunion a consolidé les dernières réflexions sur la numérisation de l’industrie et a mis en évidence le potentiel de transformation de l’Internet des objets, des systèmes cyberphysiques et de l’intelligence artificielle. Elle a également légitimé l’idée des usines intelligentes, dans lesquelles les machines, les personnes et les processus seraient interconnectés, avec des analyses avancées et des algorithmes intelligents.

 

Où en sommes-nous de la réalisation des usines intelligentes?

Que s’est-il passé depuis Davos en 2016? Au cours des cinq ou six dernières années, les entreprises industrielles et manufacturières du monde entier ont investi dans la numérisation de la fabrication. De nouveaux budgets ont été débloqués pour la transformation numérique. De nouveaux départements et équipes de technologie de l’information ont été créés. Le thème de la numérisation de la fabrication est devenu un sujet de discussion dans le rapport annuel de la plupart des grandes et moyennes entreprises industrielles.

Un exemple des avantages des usines intelligentes est la maintenance préventive et prédictive. Les entreprises analysent en permanence les données des machines et les comparent aux modèles précédents. Cela leur permet d’identifier les conditions dans lesquelles les problèmes se produisent généralement et d’effectuer des travaux d’entretien avant que des temps d’arrêt coûteux ne soient causés par une défaillance de la machine. L’usine BASF de Ludwigshafen en est un exemple : Elle a mis au point un système d’alerte précoce pour permettre une meilleure planification de l’entretien de l’usine de production, des pompes, des moteurs et des échangeurs thermiques. Les temps d’arrêt ont été considérablement réduits et la productivité de l’usine a augmenté de plus de 20 %.

 

Les revenus du marché mondial des villes intelligentes devraient augmenter, passant d’environ 129 milliards $ en 2021 à 241 milliards $ en 2025

 

Volkswagen a adopté une autre approche passionnante : pour son projet d’Industrie 4.0, l’entreprise utilise la technologie de radio-identification (RFID, pour radio frequency identification) pour saisir plus rapidement les données des composants des véhicules d’essai. Les fournisseurs équipent déjà les composants de puces RFID. Lorsque les véhicules sont testés, les ingénieurs peuvent facilement identifier les pièces de prototype installées et afficher les informations détaillées dont ils ont besoin pour le développement. Ils disposent donc des bonnes informations au bon endroit et au bon moment.

 

Où en sommes-nous maintenant? Selon Forbes, il y a 4 étapes pour concrétiser la vision de l’usine intelligente ou de la révolution industrielle 4.0 :

  1. Contrôle à distance
  2. Contrôle en temps réel
  3. Détection des anomalies en temps réel
  4. Maintenance prédictive en temps réel

 

Nous venons de fournir un grand nombre d’exemples de maintenance prédictive en temps réel. S’agit-il d’une réalité à l’heure actuelle? Notre collègue Hitachi Vantara pense que cela commence à prendre forme, en particulier avec l’utilisation des mégadonnées, de l’analyse prédictive et de l’Internet des objets. Par exemple, Vantara aide les fabricants à créer des « jumeaux numériques » pour minimiser les erreurs dans la mise sur le marché de nouveaux produits. De plus, selon des données collectées par Statista, les revenus du marché mondial des villes intelligentes devraient augmenter, passant d’environ 129 milliards $ en 2021 à 241 milliards $ en 2025.

 

Un jumeau numérique est une réplique numérique conçue pour refléter avec précision un objet physique ou un processus. Dans les secteurs manufacturier et de l’ingénierie, il est utilisé pour permettre aux équipes de simuler le fonctionnement réel de nouvelles solutions ou de nouveaux processus, ainsi que leur incidence sur les opérations associées. Comme le jumeau numérique doit suivre les mêmes lois électromécaniques que dans le monde réel, il permet aux équipes d’apporter un jugement éclairé sur le fonctionnement futur du produit ou de la solution, de réduire efficacement les risques et d’accélérer le temps nécessaire au déploiement de la solution ou à sa mise sur le marché.

 

 

Comment les équipes de sécurité informatique défendront-elles la surface d’attaque toujours plus grande?

Dans l’ensemble, l’Internet des objets et les nouvelles technologies qui feront partie des villes intelligentes amélioreront la qualité de nos vies. Toutefois, l’utilisation de toute technologie soulève de nouveaux problèmes et crée de nouveaux défis. Comme nous l’avons vu, dans une ville intelligente, les actions risquées d’un individu ou d’une organisation peuvent mettre toute une ville en danger. En raison de la dépendance de diverses composantes des villes intelligentes à l’égard des technologies de l’information et de la communication, les problèmes de cybersécurité (comme les fuites d’informations et les cyberattaques malveillantes) peuvent avoir des répercussions considérables sur une ville intelligente.

Les directeurs informatiques, directeurs techniques et autres responsables des TI doivent être conscients des solutions que les villes choisissent et s’assurer que la sécurité y est ancrée dès sa conception. Ils doivent travailler de manière proactive pour comprendre comment leurs fournisseurs chiffrent les données et s’assurer qu’il existe une authentification multifacteur pour le contrôle d’accès au réseau, par exemple.

Les grandes priorités dans ces cadres devraient être de procéder à un audit des périphériques en réseau de la ville, d’effectuer une analyse des écarts pour déterminer où des failles de sécurité pourraient exister, puis d’établir une stratégie continue d’atténuation des menaces avec le soutien continu de tiers si nécessaire. Comme nous l’avons vu avec Log4j / Log4 Shell, les vulnérabilités sont partout et il est essentiel de corriger les actifs vulnérables et de grande valeur.

 

Conclusion

Nous fournirons des renseignements supplémentaires sur la manière dont les fabricants et les villes devraient se défendre contre les cyberattaques. Après tout, nous sommes un fournisseur de solutions de sécurité. Cependant, nous voulions nous pencher sur la définition d’une ville intelligente, de la révolution industrielle 4.0 et de son incidence sur diverses industries avant d’expliquer tous les défis de sécurité et les solutions qui, selon nous, devraient être en place pour protéger les organisations et les villes.

Nous aborderons aussi pourquoi la sécurité ne doit pas être un obstacle. En fait, un système de sécurité correctement conçu et intégré dès le départ par les équipes de sécurité des TI facilitera le déploiement de la transformation numérique et en améliorera la valeur économique.

phone-handsetcrossmenu